S’agit-il d’occasions (politiques) ratées, de pensées inabouties, d’intentions bloquées par la contingence ou l’adversité ? Les bouts de chemin politique entamés puis abandonnés, les mesures devenues demi-mesures : autant de renoncements politiques dont nous sommes les témoins passifs avant de devenir les victimes consentantes.
Nous vivons à une ère ou le fatalisme le dispute à l’hubris, un volontarisme armé par la technique projetant des mutations sociales et économiques à distance de tout accord démocratique. La façon dont nous traitons collectivement et individuellement les risques de toute nature qui viennent percuter notre quotidien ou l’actualité rend compte d’une résignation à devoir vivre l’impossible déjà pensé. Ce ne sont pas en effet les scenarios qui manquent, les fictions capables de nous projeter dans un avenir désastreux.
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