Le mensonge est d’autant plus autorisé qu’il a lieu derrière le masque du pouvoir.
Il est question ici du pouvoir tel qu’il est institué et tel qu’il institue la domination d’un individu sur d’autres individus. Le masque évoque ici ce que le pouvoir dissimule de non-pouvoir, d’impuissance et de banalité, de commun et rien qui laisserait supposer s’il devait être désigné, qu’il se distingue des autres pouvoirs, tout simplement.
Le mensonge laisse plus d’indices que de traces, des indices-prémices, des indices de sa préparation, de son anticipation ainsi que de celle de ses effets. Le mensonge ne se contente pas d’advenir, il s’annonce à qui sait l’observer ou le détecter.
Pourquoi le mensonge est-il d’usage aussi fréquent dans les sphères de pouvoir, petites ou moins petites ?
Pourquoi est-on dans l’obligation d’en rechercher les indices, histoire de ne pas se retrouver pris dans ses filets aussi bien sémantique (jouer le jeu) que physique (être pris dans son jeu, objet, témoin, écho) ?
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