Je lis dans un média en ligne que de nombreux français ouvrent des enveloppes pour être en mesure de répondre à des dépenses exceptionnelles, planifiées et budgétées.
L’expression « mettre de côté » n’est pas directement associée à ces gestes de précaution mais la démarche même d’ouvrir des enveloppes m’a conduit au titre du présent billet.
J’ai connu des périodes difficiles où la question de l’épargne était secondaire. Quant à prévoir des enveloppes par dépense, elle renvoie à l’idée qu’aucune amélioration des revenus n’est possible et qu’il « faut faire avec ».
Mettre de côté pour des besoins à venir m’évoque quelque chose de l’ordre d’une vie mise de côté, une vie placée sans autre intérêt perçu que celui de réduire la part d’incertitude et l’inquiétude qui l’accompagne, une vie perpétuellement différée.
J’en viens à mieux comprendre celles et ceux qui se contentent de vivre au jour le jour sans loger leurs rêves et leurs attentes dans des enveloppes ou dans des comptes d’épargne.
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